Meeting Joss Whedon.


Mardi je me suis rendue à l'avant-première de Much Ado About Nothing (Beaucoup de bruit pour rien), le dernier film de Joss Whedon, adaptation de la pièce de William Shakespeare du même nom. Je m'attendais à passer un bon moment, découvrir un bon film et avoir la chance de voir celui qui a créé tant d'univers dans lesquels j'ai grandi, grâce à qui j'ai rencontré des gens extraordinaires et qui a fait naître une passion qui me ravit toujours au quotidien et la plus belle des amitiés.

Quand j'étais petite, la télé avait une place importante dans mon salon mais aussi et surtout dans ma vie. Comment oublier les séries de 20h05, ou la TRILOGIE DU SAMEDI les gars !! Je me souviens avoir développé une curiosité pour les séries que les adultes avaient décrétées trop dures pour moi, c'est comme ça que j'ai découvert Buffy. En grandissant c'est bien sur resté une de mes séries préférées, mais un jour elle s'est arrêtée. Mais entre temps elle avait plus une place bien plus importante dans ma vie, et surtout c'était devenu le ciment d'une relation d'amitié qui reste à ce jour ma plus belle. Alors on a re-re-re-re-regardé la série encore et encore, puis un jour mon frère a acheté l'intégrale de la série Angel, spin-off de Buffy. On replonge vite dans un univers créé par Whedon (surtout quand une fois de temps en temps il fait un clin d'oeil à Buffy, ou tout simplement fait venir Oz, ou Buffy). Bref, j'ai découvert que si Buffy était terminée, Joss Whedon lui était encore bien là. J'ai donc décidé de voir tout ce qu'il avait fait pour la télévision (et au cinéma par la suite). Et tout ce que je peux dire c'est que c'est un grand homme et un très grand artiste dont la place dans mon coeur et ma vie n'a fait que grandir.

Me voilà donc à l'AP de Much Ado, ravie de retrouver mes éternels complices, ma Buffy Family quoi, et de pouvoir découvrir le nouveau chef d'oeuvre de Joss Whedon et surtout d'avoir la chance incroyable de le voir en vrai, en mode qui bouge comme on dirait. Mais j'étais loin de m'attendre à TOUT CA.

Parlons d'abord du film : une merveille. Une comédie très fraiche dont le mérite revient à Shakespeare mais qui, malgré les dialogues élisabéthains, a été transposée à la perfection dans un univers moderne à base d'hommes en smoking. Des acteurs qui n'ont plus à faire leurs preuves, d'autres que l'on découvre dans des rôles d'un genre nouveau pour eux, mais qui n'en sont pas moins bons pour autant... Bref une petite perle qui porte malgré tout bel et bien la marque du grand Whedon.


Après le film, nous avons donc eu la chance d'assister à un petit Q&A en présence de Joss Whedon, des questions intéressantes, d'autres un peu moins, mais toujours beaucoup d'émotion et d'humour. Retrouvez une transcription (en anglais) du Q&A ici. Un très grand moment pour tous les fans.

Après cet entretien (presque) intime, Joss a bien dû finir par partir (prétextant le besoin urgent d'aller écrire Avengers II). Il a donc entamé un périple le long des escaliers de la salle signant avec une immense gentillesse tous les DVDs, papiers, posters, livres, CDs et autres coques de téléphones que des centaines de mains lui tendaient, affichant toujours un sourire, acceptant toujours de poser pour une photo. Je vous le dis, c'est un grand homme (si j'avais son talent, je serais certainement une parfaite connasse prétentieuse).



J'ai donc eu l'immense honneur de regarder mon papa de passion dans les yeux et de lui dire à quel point il était géant, il a signé mon téléphone (oui j'avais pas franchement prévu le coup des autographes donc bon), m'a sourit, et c'en était fini de moi. Du moins, c'est ce que je croyais... jusqu'à ce qu'en sortant de la salle avec Vanessa on retombe nez à nez avec lui et qu'un élan d'adrénaline me pousse à regarder Vanou : "On se tente la photo à trois ?" Et par une chance phénoménale, malgré la horde de fans, les vigiles excédés et les émotions envahissantes, j'ai pu me retrouver face à lui une nouvelle fois et "Joss, could we take a picture with you, both of us ? We're friends thanks to you !" et Whedon de répondre avec la plus grande simplicité, ignorant totalement les vigiles qui ressassaient "No more, no more picture", "Well yeah." ET BAM :


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