Wild Heart.

Mon amour des animaux est une des grandes facettes de mon caractère. Dans le sens où il n'est pas juste là, enfoui quelque part, non, il se ressent dans mon quotidien, dans ma manière de parler, certains choix de vie même. (Nope, je ne suis pas végétarienne.)

Les animaux c'est pas depuis toujours, je ne pense pas.

Quand j'étais petite, j'en avais même peur.

Mais un jour, j'ai eu un chat. MON chat, mon bébé, mon amour. J'ai alors ouvert les yeux sur tout un monde que je ne connaissais pas.

J'ai commencé à m'intéresser à la façon dont les animaux essayent de communiquer avec nous, à travers les regards, les mouvements du corps, de la queue, des oreilles, ... Et là, j'ai compris que ces petites choses étaient tout aussi importantes que les humains sur cette Terre.

Développer une relation unique avec un animal est une chance que tout le monde devrait avoir au moins une fois dans sa vie, en partie parce que je pense que cela rend bien plus humain que d'aller se sociabiliser au Country Club.

Une chance alors, que ma maman au grand cœur ait craqué pour cette petite merveille, l'amour de ma vie ( et je pèse mes mots). C'est aujourd'hui bien plus qu'un chat, qu'un animal de compagnie. Elle a son caractère, ses habitudes et ses expressions, je la connais et elle me connait, et bien plus impressionnant, je l’idolâtre complètement. Rien que l'idée qu'elle puisse vieillir me fait sonner les oreilles...

Ce bébé, c'est mon premier amour, Mylka (oui, comme le chocolat). Le premier truc que je sauve si ma maison prend feu, quoi.

Mais quelle chance alors que ma maman, non contente d'avoir sauvé un petit chat, retourne au refuge pour donner des nouvelles.. Et rentre à la maison avec un deuxième bébé d'amour. Une chatte sauvée de l'euthanasie, toute jeune, mignonne et innocente (nous ne le savions pas à ce moment là, mais ce chat est juste adorablement gogolle, aussi féline qu'un lapin, en gros). Nouchka, le petit chat débile. (Je vous rassure on ne la maltraite pas juste pour ça, haha)

Un amour grandissant pour ces petites bestioles poilues qui nous surprenaient de jour en jour, fonçant dans les murs, se coinçant la tête sous le meuble télé, ...

Un jour, j'ai dû partir de chez ma maman pour aller vivre chez mon chéri, et là, le plus dur n'a pas été de quitter ma mère. Détrompez vous, ma mère je l'aime plus que tout... Mais ma mère, elle, je peux l'avoir au téléphone et elle sait pourquoi je ne suis plus là.

Je retourne donc régulièrement les voir (ma mère aussi), et à chaque fois je redeviens hystérique.

Et bien sur, je les mitraille de photos.

Chez mon copain, il était tout naturel que je n'envisage plus de vivre sans chat ! Nous avons donc adopté une pauvre petite qui avait été abandonné par ses maîtres l'été passé car ils avaient déménagé (non mais on aura tout vu). Une fois encore je me rend compte que chaque bête a son propre caractère, ses habitudes, et il faut tout réapprendre avec la nouvelle. Un grand bonheur de recréer ce lien que je trouve magique. Peut-être une des raisons pour laquelle je suis souvent en train de faire la folle, qui sait ?

La petite Féline (ne pas choisir le nom de son chat, c'est chiant.) !

Maintenant que j'ai présenté mes trois bébés, je compte bien vous expliquer plus en détail cet amour des animaux. Promis, ça ne sera plus très long.

J'ai développé une manière de penser qui se base sur le fait que les humains ont trop tendance à penser que tout ce qui est sur Terre (vivant ou non) est à disposer en fonction de leurs envies. Mais quand cela fait souffrir, je ne réponds plus de rien.

Manger des animaux, je suis désolé de le dire, mais ça fait partie de la nature. Même si ça ne me ravit pas, que je limite ma consommation de viandes et d'abats en règle générale, ça reste la loi de la nature. Mais je n'arrive pas à comprendre qu'on ne puisse pas se contenter de ce que l'on a. Pourquoi aller gaver des oies pour que leur foie ait meilleur goût alors qu'on a tout ce qu'il nous faut dans des animaux n'ayant pas souffert. Enfin, et c'est peut-être hypocrite de ma part, mais ce n'est pas parce que je sais comment ces animaux meurent que je veux le voir (merci les weekends d'horreur à la campagne).

Développer la médecine sur des animaux, n'allons pas nous mentir, nous en avons besoin et nous sommes tous bien contents que certaines infections soient aujourd'hui guéries grâce aux petites souris. Mais quand le complexe de Dieu prend le dessus et que les humains font des expériences à leur convenance sur des animaux qui ne sont même pas endormis, juste pour pouvoir dire qu'ils savent tout sur tout, je ne comprends plus. A partir du moment où l'on a découvert que les animaux avaient comme nous des systèmes nerveux, pourquoi continuer à les faire souffrir. Savoir pour savoir, à ce prix là, c'est stupide.

S'amuser également, peut être une bonne raison pour certains de faire souffrir des animaux... Des enfants qui arrachent les ailes des mouches aux adultes qui mettent le feu à des chats vivants, je considère donc que l'humanité n'est pas une qualité de naissance chez les humains.

Enfin, le concept d'animaux outils est à mon avis le pire. On utilise des animaux pour se faire valoir, et cela va des personnes qui prennent un animal parce que ça fait bien chez eux et qui l'abandonnent par la suite comme une commode aux gens qui achètent des vêtements faits à partir de fourrures animales. S'ils voyaient comment leur "luxe" est fabriqué, ils se poseraient des questions... Mais encore faut-il ouvrir les yeux pour ça.

Résultats sur moi : Je vois un animal souffrir, que ce soit dans un documentaire ou dans une fiction, la réponse ne se fait pas attendre, je pleure comme un caca.

En conclusion : je préfère les animaux aux humains (de façon générale). Et mes enfants sauront qu'ils ne valent pas mieux juste parce qu'ils savent tenir des outils dans leurs mains. Après tout, il n'y a pas que les humains qui ont des pouces opposables.

Un prochain tattoo surement inspiré pas celui-ci : (la photo n'est ni de moi, ni a moi)